La surface et la profondeur – suite

De la même façon, voici ce que Pierre ARDITI expliquait sur France Culture [Les Fausses Confidences, Tout arrive, 9 mars 2010]:

Il faut que le texte soit clair, évident pour soi-même, pour qu’il puisse le devenir pour les autres. Quelle clarté, cette évidence partagée, à partir du moment où l’analyse, la compréhension est faite pour soi ! Interpréter, c’est d’abord comprendre; comprendre pour soi, en profondeur.

Le travail « en surface » du texte, ce toilettage nécessaire pour gagner l’évidence pour soi-même, avant que de la partager, voilà qui fait écho à Antoine Emaz.

En plus, à nouveau, les analogies entre le travail de l’acteur et celui du musicien: la compréhension du « texte », l’appréhension, l’appropriation personnelle, d’une seule page comme de la partition musicale entière. L’œil qui perçoit et capte, avant la mise en bouche…