La littérature ne vaut pas une minute de peine si elle produit des objets tiers pourvus de propriétés esthétiques, formelles, qu’on peut se borner à admirer mais qui sont, comme dit Montaigne, sans nuisances et sans conséquences.Pour moi, la littérature, ça aide à vivre, ça clarifie l’expérience par définition ombreuse, douloureuse, énigmatique qui est la nôtre.
Pierre BERGOUNIOUX, interview dans l’émission Des mots de minuits, France2, 11 avril 2012