Dresde – Albertinum

Unter italischen Himmeln

Dresde, mai 2017. Comme chaque année, je passe quelques heures dans les musées de la ville. A l'Albertinum [Galerie Neue Meister], une très belle exposition est consacrée aux artistes qui ont visité et peint l'Italie du 19e siècle: Unter italischen Himmeln. A nouveau, comme dans certain tableau vu au musée d'Edimbourg, je suis frappé par la beauté de la lumière et la douceur qui émane des paysages. Je prends quelques photos, pour tenter d'en sauvegarder la trace.

Ciels d’Edinburgh

En octobre dernier, escapade de quelques jours à Edinburgh où je n’étais plus allé depuis des années. Le temps était à la pluie mais traversé de grandes éclaircies soyeuses dans la lumière de l’automne écossais.

Voici le ciel de pluie sur la vieille ville et le château. Et voici le ciel de la bibliothèque de la Scottish National Portrait Gallery, qui m’évoque immanquablement le plafond constellé de la gare de New York, Grand Central. Correspondances stellaires dans les yeux du voyageur, que sa fatigue et le dépaysement imprévu rendent presque mystérieuses.

Le retour des ciels d’hiver

lomme-17janv16-cDepuis plus d’un an maintenant, je suis installé dans un petit appartement à L. Des fenêtres de mon séjour, de mon bureau, je suis face au ciel. En ce début décembre, je retrouve la lumière de l’hiver dernier, avec des ciels fantastiques, les grandioses draperies du lever de soleil.

L’air de l’été mûrissait silencieusement sur mon petit balcon nordiste, les soirées étaient pleines de douceur, que je passais à lire.

L’hiver, c’est autre chose, l’ombre couvre sèchement le jardin, le givre a brisé les dernières salades, étreint la sauge, figé les roses. Mais, par-dessus les toits que mon point de vue domine, le ciel semble une fournaise.

Göttingen en mai

Je passe régulièrement à Göttingen depuis quelques années. La ville a gardé tout son charme, elle qui n’a subi pratiquement aucune destruction à la fin de la dernière guerre. Ce soir-là, le 18 mai 2015, le ciel est à l’image des conditions bousculées de la journée: chaleur, vent, rafales orageuses, soleil voilé, déchirures brusques, soudaine fraîcheur nocturne. Dans ce ciel, les hirondelles font des figures d’acrobates.