Dans l’usage que nous faisons de cette voix qui est la nôtre, il s’agit surtout de ne pas « jouer », mais d’être. Ne pas passer sur le mode déclamatoire ! A l’instar du comédien, c’est notre voix en propre, même si nous la prêtons, à un rôle, à une ligne mélodique. Vivre et montrer les émotions qui nous sont propres. Dans tous les cas, à travers notre voix, l’auditeur reconnaît alors sa propre voix, ses propres émotions, son souffle, ses gestes, alors que, au départ, ni la voix, ni le geste, ni la posture ne lui sont familières, encore moins semblables. Pourtant notre voix, notre souffle, notre geste sont fondamentalement lui-même, son humanité reconnaissable.