Mars au Metropolitan NY

Fin mars 2010, je suis à New York, une fois de plus. Je retourne au Metropolitan Museum (le MET), une fois de plus. Et cette fois-ci je fais mieux: j'y passe deux journées. Je retourne voir ce que j'ai vu déjà tant de fois mais que je ne me lasse pas de redécouvrir et qui me ravit: les départements consacrés aux arts de l'Asie. Le deuxième jour, j'y fais quelques photos.

La section des arts islamiques est en travaux, elle ouvrira en 2011. Il y a dix ans déjà, je m'y perdais avec ravissement: miniatures persanes, calligraphies, bijoux, ... Peu de monde dans cette section, la foule des touristes se presse en général dans les grandes salles consacrées à la peinture des 19e et 20e siècles: les Impressionnistes, puis Picasso, Braque, Rouault, Mondrian, Klee, ...

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De fond en comble

Toute une littérature voudrait faire croire que dès qu’on s’engage dans cette voie tout devient facile, que l’on va coïncider avec soi-même, se sentir très vite dans un état de bien-être, eh bien, rien n’est plus faux … on se trouve dans un état d’épuisement, on est remodelé de fond en comble … [silence]

Charles JULIET en son parcours, p. 55

Écouter le monde

(…) Les trois hommes [Proust, Freud et Spinoza] apportent précisément le maillon qui manque, dangereusement, au bel énoncé liant interpréter le monde et le transformer: l’écouter. Écouter la musique des êtres, leurs rêves, leurs angoisses, leurs combats. Leur refus de se laisser asphyxier par le monde de la valeur. « Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas haïr, mais comprendre », écrit Spinoza dans son Traité de l’autorité politique. Entre interpréter et comprendre, il semble n’y avoir qu’une nuance. Elle est décisive, c’est toute la différence entre signification et sens.

Max DORRA, Quelle petite phrase bouleversante au cœur d’un être ?, p. 285