Sa propre ressemblance

On naît dans une dissemblance, et l’écrivain, dirait-on, de la façon la plus nécessaire.

Tout son effort sera de frayer le chemin d’une autre origine, de laisser advenir les choses comme virginalement : de les laisser apparaître pour qu’un « moi » simultanément se découvre dans cette apparition et retrouve en elle sa propre ressemblance. Ce processus de désencombrement, de déconditionnement, est une traversée inajournable, en vue de savoir « qui je suis avant de mourir » (Chappaz).

Alain BERNAUD, Passages de Maurice Chappaz.
Dans la recension de « Maurice Chappaz » de Christophe Carraud, Seghers, 2005.

Con fuoco

Les dernières pages de ce petit livre 1, publié chez Jacques Brémond, sont intitulées Pour sortir du manège.

Serge VELAY nous y donne une magnifique déclaration d’amour à l’écriture.

Voici ces pages (cliquez sur le titre de l’article / sur les pages pour afficher).

 

 

 

 

Le roman de Dhôtel

Il y aurait tant à dire sur l’art très particulier de André Dhôtel. Je note déjà ceci, très vite [dans l’émission Une vie, une oeuvre, F.Culture, 2/01/2011]:

Il s’agit d’écrire et de raconter en ignorant toute ordonnance pour tâcher de saisir tout au moins des aperçus, rien que des aperçus.

(Dhôtel ajoute: ces minces ouvertures lumineuses qui étaient, chez Rimbaud, des visions éclatantes.)

Attendre des fissures par lesquelles le sens se manifeste.

Ou encore ceci :

Ecrire, pour trouver je ne sais quelle réponse à je ne sais quelle question.

Etc. A suivre …